La rédac de français III

Hello à tous !

 

Et oui encore une rédac, ça fait la troisième. Bon alors cette fois ma prof de français nous a donné un sujet comment dire… huuuummmm spécial. En fait tout d’abord elle nous a fait découper un personnage dans un magazine, et ensuite on devait lui inventé une vie avec une fiche préparé par elle. Bon ça avait mal commencé parce qu’elle m’a refusé un perso, c’était un gars avec un sac en papier sur la tête, dans une cave et avec un chien entre les jambes (mais aucune tonalité zoophile bien sûr…). Elle disait qu’il fallait voir son visage… Tant pis. J’ai donc pris un autre gars. Donc mon perso c’est un gars qui doit avoir 40 ans, il boite à cause du prêtre qu’il l’a baptisé et qui l’a fait tomber dans l’eau bénite. (et depuis il déteste l’Eglise) Ses parents l’avaient mis dans une école de sœur mais il s’en fit renvoyé, il parti ensuite en maison de correction où il se faisait battre et violer. (la routine quoi…)

Donc on devait prendre nos perso et se regrouper en groupe de 3 ou 4. Et on devait écrire une nouvelle avec les persos des autres. Déjà ça s’annonçait assez hard, mais en plus elle nous imposait des trucs tirés au sort.

Pour moi : le cadre : le festival de Cannes. L’élément perturbateur : la venue d’un sauveur de l’humanité. Un Objet à insérer impérativement : la dame de cœur.

Les autres persos : un gars normal : Grégoire Hid. Un vampire : Vick Doesh. Une femme : Babette Bripou. Le mien : Robert Waldeck.

 

Bon j’avais pas envie de faire comme d’habitude et de raconter plein de conneries pour avoir une bonne note, non là j’ai changé et le ton est plutôt sérieux, quoi que par moment… Enfin bref je vous laisse juger par vous même…

 

 

 

Un grand couloir blanc, sans début ni fin. Au loin une porte. Derrière celle-ci, un cimetière. Une chanson, celle que sa maman lui chantait pour qu’il s’endorme, un rire d’enfant au milieu des tombes alignées. Un orage. Le vide. Un cachot. Il est attaché. Il entend des hurlements dehors. Quelqu’un vient, la porte s’ouvre. Un énorme colosse puant entre. Il brandit une barre de fer dont le bout est chauffé à blanc. Sur ce bout, une dame de cœur. La dame s’approche. A son contact il hurle, puis se réveille en sursaut. Ce cauchemar il le faisait chaque nuit.

Comme d’habitude, il mit quelques longues minutes à reprendre ses esprits. Comme d’habitude, il alla à la salle de bain se rafraîchir le visage. Mais ce jour là, il n’était pas dans son petit appartement d’Oslo, non il était dans une chambre d’hôtel, à Cannes. Maudit soit son boss de l’avoir envoyé ici ! En plein festival en plus. Mais bien sûr, c’est le seul à savoir parler français, donc à chaque fois qu’il y a une affaire à faire ici, qui est ce qu’on envoie ? M. Robert Waldeck bien sûr…

Sous la douche il fredonnait un air qu’il avait entendu la veille dans la rue. Un mendiant jouait du violon assis sur un carton. Et à deux cents mètres, des centaines de photographes étaient agglutinés pour pouvoir avoir le plus de clichés possibles de tous les pingouins en paillettes montant les marches rouges sang. Il lui avait donné tout l’argent qu’il avait trouvé dans ses poches.

Il s’habilla en deux temps trois mouvements et sorti de l’hôtel. Dans le couloir il croisa une fille qu’il avait dû voir un jour à la télé. Elle fut surprise qu’il ne lui ait demandé aucun autographe. A la place, il imagina la façon dont il pourrait la tuer. C’était son passe temps favoris : dès qu’il rencontre quelqu’un qui ne lui plait pas, il imagine la façon la plus jouissive de la tuer. Pour celle-là, le rasoir ferait très bien l’affaire. La défigurer avant de l’achever, c’était la meilleure solution.

Il sort de l’hôtel et monte dans la voiture qu’il avait louée pour la semaine. Le son du moteur au démarrage le faisait toujours autant jubiler depuis la première fois qu’il avait tourné la clé dans la serrure. Tout son plaisir fut gâché par les embouteillages, dus forcément à ce satané festival. C’est fou le désordre que cela peut engendrer. La personne qui lui avait donné rendez-vous lui avait indiqué un chemin on ne peut plus simple : tout droit jusqu’au Mc Do. Mais la route était barrée, il fut donc obligé de faire un détour dans une ville où il venait pour la première fois.

Il tournait en rond depuis une demi-heure quand il se dit que la seule solution c’était de prendre la rue Biscotte en sens inverse. Il s’engouffra donc dans cette rue. Son téléphone sonna ; sûrement son rendez-vous qui s’impatiente…

« Allô ! »

A ce moment une voiture arriva par sa droite, il ne la vit pas, elle ne le vit que trop tard. La petite voiture rentra dans celle de Robert en lui démolissant une porte. Sa tête défonça la vitre et il se retrouva à moitié en dehors de la voiture.

Robert un peu sonné mais indemne, se remit vite sur pied et ne pouvait que constater que sa voiture était bonne pour un bon séjour chez le garagiste. L’autre voiture avait tout l’avant défoncé. Tout le capot était broyé. La conductrice, une petite femme un peu boulotte, la trentaine, sorti de sa voiture en hurlant :

« Mais vous êtes cons ou quoi ? ça va ne pas dans votre tête ? Vous êtes malade ? Vous ne saviez pas que cette rue était en sens interdit ? Faut vous acheter des lunettes mon petit gars ! Et puis oh !!!! Regardez les miennes ! Elles sont broyées ! Oh et ma voiture !!! Vous allez me le payer cher !

-S’il vous plait je vous demanderai de ne pas trop vous énerver. J’étais pressé ! S’il n’y avait pas eu ce putain de festival, il n’y aurait pas eu de problème.

-Comment ça ne pas m’énerver ! Mais vous avez vu l’état de ma voiture ?

-Et bien il fallait faire plus attention !

-Ha ben ça c’est trop fort ! C’est vous qui venez en sens inverse et c’est moi qui devrais faire attention !!!

-Eh mais c’est pas bientôt fini, vous bouchez toute la circulation là ! Hurla un homme à moitié chauve, assis dans sa voiture.

-Bon toi ta gueule, comment tu veux qu’on les bouge ces voitures ? Répondit Robert sur le même ton. Un concert de klaxons commença alors.

-Bon appelons une dépanneuse et faisons le constat. »

 

Cela dura 1h. Bien sûr ils n’étaient pas d’accord. Le fait que la voiture de Robert soit une voiture en location n’arrangea rien. Ils se disputèrent assez violemment. Robert appris juste que cette femme s’appelait Babette, et qu’elle travaillait dans l’informatique. Elle en parlait tout le temps : « Mais vous n’allez pas m’apprendre à conduire, je suis une pro de l’informatique moi ! » « Ho lala ! Que j’aimerais être devant mon bel ordinateur plutôt qu’avec vous ! » On aurait dit que son ordinateur était sa seule raison de vivre. Son petit chien, resté dans la voiture, n’avait pas arrêté d’aboyer tout au long du constat. Toutes les cinq secondes elle lui disait : « Oui mon kiki maman arrive. » Et il se calmait, puis recommençait à aboyer de plus belle.

Enfin la dépanneuse arriva. Elle chargea les deux voitures et s’en alla. Robert demanda alors à un passant le meilleur chemin pour aller à son point de rendez-vous. Il avait bien pensé puisque le Mc Do était au bout de la rue. Ha s’il n’y avait pas eu cette foutue bonne femme, il aurait été à l’heure. Il courut jusqu’à l’endroit indiqué. Il regarda sa montre, il avait deux heures de retard. Bien sûr il était parti. Il tapa un grand coup dans une affiche publicitaire ventant les mérites du nouveau microprocesseur qui va plus vite que celui d’avant qui allait déjà plus vite que le précédent qui lui-même doublait la vitesse de l’ancien. Il regarda autour de lui. Des tas de gens passaient. La plupart étaient pressés. Ils marchaient vites, et ne parlaient que des stars qu’ils avaient vues ou espéraient voir. A sa droite, il y avait un Mc Do, celui indiqué par la personne qu’il aurait dû rencontrer tout à l’heure. Il réalisa qu’il n’était jamais allé chez Mc Donald de sa vie. Il décida d’entrer.

 

Le restaurant était quasiment vide, ce qui contrastait avec la foule de dehors. Un vieux disque d’électro-pop passé en boucle faisait office de musique de fond. On dénombrait en tout une dizaine de client. Il y avait la famille nombreuse avec la mère totalement débordée qui s’occupait de la marmaille et le père qui regardait un match de foot sur une TV accrochée au mur. Dans un coin, assis seul à une table, il y avait un SDF barbu qui essayait d’ouvrir un petit sachet de mayonnaise en bavant. Il ne s’était sûrement pas lavé depuis quelques temps puisque son odeur pestilentielle parvenait jusqu’aux narines de Robert. Dans un autre coin, une femme dont on ne saurait donner l’âge tellement elle était maquillée. Vu ses vêtements, cela devait être le genre de femme donc les charmes ne sont pas gratuits…

Robert alla au comptoir, commanda une salade et un soda et s’installa à une petite table loin du vieux.  Il s’assit tout en continuant de maudire cette journée. Il se mit à rêver de ce qu’il aurait pu faire à cette femme… Il aurait pu lui fracasser le crâne contre la portière jusqu’à ce que des petits bouts de cervelles viennent se coller sur celle-ci. Ou alors, s’il avait eu un couteau, il aurait pu lui couper les doigts un par un, puis lui crever les deux yeux et la laisser agoniser… Tout d’un coup il se rendit compte qu’il était en train de frapper sa salade avec son couteau en plastique. Un jeune homme d’une vingtaine d’années s’était assis à la table en face de lui. Il le regardait et il avait l’air de le prendre pour un fou. Robert lui sourit, ne trouvant rien d’autre à faire. Il rougit d’un seul coup.  L’autre lui sourit gentiment comme s’il l’avait découvert en train de chanter seul dans sa chambre. Robert se leva et marcha vers lui :

« Je peux ?

-Oui. »

Le jeune homme avait une coupe de cheveux assez originale. Il avait l’air de quelqu’un de replié sur lui-même, de quelqu’un qui ne sourit pas souvent, qui ne laisse pas souvent sortir sa joie, et quand il le fait, il doit le faire maladroitement. Il plaisait beaucoup à Robert.

« Alors qu’est ce qui t’intrigue chez moi pour que tu me regarde comme ça ?

-Je dirais que quelqu’un qui essaie de poignarder sa salade avec son couteau en plastique a forcément quelque chose de spécial…

-En effet. Je suis d’accord. Désolé j’ai passé une mauvaise journée… »

Il lui tendit la main.

« Robert Waldeck.

-Grégoire Hid. Dit-il en lui secouant la main. Je peux vous poser une question ?

-Oui, bien sûr.

-A quoi vous pensiez quand vous vous acharniez sur votre salade ? Vous aviez l’air si en colère !

-Et bien, vois-tu, j’ai une répugnance pour les femmes. Elles ne sont que source de problèmes ou d’ennuies. Encore une fois aujourd’hui j’en ai fait l’expérience. Une salle bonne femme m’a totalement bousillé ma voiture.

-Pourquoi cette haine envers les femmes ?

-Trop long à expliquer… ça ne t’intéresserai pas.

-Quoi vous avez été dans une école de bonnes sœurs, vous vous en êtes fait renvoyer, et après vous êtes allé dans une maison de correction où vous vous faisiez battre et violer quotidiennement ?

-Mais, comment tu as deviné ? »

A ce moment Grégoire éclata de rire, croyant bien sûr que c’était une blague. Robert trouva que c’était mieux comme ça.

 

Un drôle de bonhomme entra dans la Mc Do. Il portait un poste radio d’où sortait des vieux tubes punk des années 80. Il était vêtu d’un pantalon et d’une chemise de toutes les couleurs. Il avait un bandeau sur la tête dont il se servait pour tenir une statue de femme au milieu de son front. Il avançait avec une démarche des plus étrange. Il se plaça au milieu de la salle arrêta sa musique et monta sur une chaise pour que tout le monde puisse le voir.

« Mes chers amis ! L’heure est grave ! Des milliers de personnes meurent chaque jour et nous on ne fait rien ! Nos politiciens nous cachent la vérité ! Nous nous contentons de ce qu’on nous donne à bouffer et on en redemande ! On nous donne une femme morte dans un attenta. C’est affreux ! Mais c’est l’arbre qui cache la forêt ! On nous montre quelques petits morts pour nous cacher les massacres, les génocides, les guerres. Et nous on s’en fout ! C’est pas chez nous ! Mais quand tout ça arrivera chez nous, alors là mes frères, sœurs, cousins, cousines germaines, qui nous protègera ? Et bien soyez heureux !!!! Car je suis ici moi, Gingo, le sauveur de l’humanité, défenseur des opprimés ! Je vous le dis mes frères : comptez sur moi, je saurais vous protéger. Alléluia !!!!! »

Il descendit de la table et alla s’acheter quelque chose. Personne n’avait prêté attention à ce qu’il venait de dire.

 

Gingo ? Tu as déjà entendu ce nom quelque part mon petit Robert n’est ce pas ? Quand tu étais encore à la FAC de droit. Tu ne te rappelles pas ? Attends je vais te rafraîchir la mémoire mon petit. Donc ça se passait en 1972. C’était la nuit. Tu avais encore beaucoup trop bu et tu avais pris quelques cachets qui coûtent cher… Bref la routine de l’époque. Tu venais de rencontrer Vick, le gars bizarre qui traînait toujours dans les couloirs de la FAC et qui ne quittait jamais ses lunettes de soleil. Il t’avait fais découvrir une boite. Tout le monde y était habillé et maquillé en noir. Tu aimais la musique qu’on passait là-bas. Tu ne l’avais entendu que là-bas d’ailleurs. Ce soir là, tu buvais un verre tranquillement avec Vick quand un gars est venu vous proposer de vous emmener chez lui. Il avait l’air cool, vous avez accepté. Arrivé chez lui, il vous a mis en confiance, il vous a offert à boire, à fumer… Mais après, un trou noir, tu ne te rappelles plus de rien jusqu’au lendemain matin où tu t’étais réveillé dans caniveau au milieu de nul part. Comment il s’appelait ce gars qui vous avait fait ce coup là ? Ce serait pas Gingo par hasard ? Mais oui c’est ça Gingo. Aller, va le voir.

 

Robert se leva et se dirigea rapidement vers cet homme. Mais comment est ce possible ? Un homme rencontré à Oslo, et il le retrouve ici. Impossible ! Une seule façon d’en avoir le cœur net : il avait un tatouage sur le bras droit : une tête de bouc.

Gingo était en train de tremper ses frites dans la mayonnaise.

« Hum hum.

-Ouai !

-Heu tu t’appelles Gingo c’est ça.

-Ouais tout à fait. Pourquoi ?

-Hum, t’aurais pas un tatouage au bras droit par hasard ? Un bouc par exemple ? »

Robert attrapa Gingo et lui souleva les manche de sa chemise, et en effet, le même tatouage était là depuis vingt ans.

« Alors mon petit, qu’est ce que tu fous là ? C’est bête je suis plus camé maintenant.

-Mais qu’est ce que tu raconte mon gars ? Je te connais pas moi.

-Ha bon attends je vais te rafraîchir la mémoire… »

Il l’empoigna. Ils sortirent du Mc Do et commencèrent à marcher. Robert tirait Gingo par le bras. Il lui parlait tout en marchant.

« Alors comme ça tu te rappelles pas de moi monsieur le sauveur de l’espèce humaine ? Et bien laisse moi te rafraîchir la mémoire. C’était dans cette petite boite à Oslo, t’es venu vers nous et tu nous as invités chez toi. On est venu et tu nous as drogués, enfin t’as rajouté à ce qu’on avait déjà pris. Ensuite je me suis réveillé dans un caniveau, dépouillé quasiment à poil.

-Quoi mais ? Ha ! Non mais comment ? Mais ça peut pas être toi ! Mais pourquoi toi ? Ici ? Maintenant ? Mais comment est possible ? Mais…

-Ta gueule. »

Robert avait trouvé une ruelle déserte. Il traîna Gingo longtemps dans cette ruelle pour que personne ne puisse les voir ou les entendre.

« Bon maintenant on va pouvoir parler. Alors, tu te rappelles maintenant qui je suis ? Tu t’es bien marrer avec moi hein ? Bon à moi. Il se trouve que je n’ai pas arrêté d’avoir envie de tuer aujourd’hui. Je te jure, des fois comme ça, ça me prend… ça t’arrive jamais à toi ?

-Mais heu, je…mais…heu…

-ho ferme-la. »

A ses mots, il lui asséna un coup de coude dans la mâchoire qui eu pour effet d’assommer complètement Gingo. Il tomba KO. Robert le ligota et parti chercher quelques instruments pour s’amuser.

Il revint avec une fourchette et un couteau. Pas de quoi faire une révolution mais assez pour détourner un avion. Mais il ne voulait pas détourner d’avion, trop risqué. Son seul but aujourd’hui était d’assouvir son besoin de meurtre. Entre temps Gingo s’était réveillé et essayait de ramper, ce qu’il l’avait couvert de boue.

« T’essaies de te barrer mon petit ? C’est pas bien ça ! Je suis pas content de toi ! Tu veux pas rester jouer ? Tu t’es bien amusé avec moi hein ? Ben moi je vais bien m’amuser aussi avec toi, tu peux me croire. »

Il renvoya Gingo à sa place initiale à coup de pied. Il l’assit et le plaqua contre le mur. Il attrapa le couteau et lui fit bien voir. A sa vue, Gingo hurla. Il eut pour seule réponse un grand coup de poing dans la mâchoire. Ce hurlement avait encore plus énervé Robert. Maintenant il ne se contrôlait plus. Gingo était sur le dos. Robert lui sauta dessus et lui enfonça simultanément son couteau et sa fourchette dans la chair. Gingo hurla, il se débattait, mais robert continuait sa besogne. Il donnait tour à tour des coups de couteau et de fourchette, trouant ainsi de plus en plus le futur cadavre de Gingo. Il ne s’arrêta que quand Gingo eut rendu l’âme. Il s’assura qu’il était bien mort en lui en remettant un petit coup. Maintenant il ne pourrait plus sauver personne.

Son costume était tâché de sang. Il eut juste à retourner sa veste et à essuyer son visage avec sa chemise pour effacer toute trace de ce qu’il venait de se passer. Il ne s’occupait même plus de Gingo. Il avait juste fait ce qu’il avait envie de faire et c’était tout. Il sortit de la ruelle et se dirigea vers son hôtel à pied, le sourire aux lèvres.

 

Maintenant il était invisible, un inconnu parmi tant d’autres. Un homme on ne peut plus normal.

 

 

 

 

FIN

 

 

(c’est le plus long texte que g jamais écris ! désolé si je vous ai bousillé votre forfait…)

 

sir ersatz