Il y a bien longtemps, dans une lointaine galaxie… Ta, tatata, tatatatatatatata.., etc…. STAR WARS Episode 4,7 L’escadron Golmon Chapitre 9 : un nouvel atout ! Padsh’bol
regarda encore une fois autour de lui. Antilles lui faisaient directement face,
et à aucun moment ne détachait ses yeux enflammés du Twi’lek. Soupirant
faiblement, Padsh’bol se tourna vers le Calamarien assis à droite du leader
de l’escadron Rogue. Le commandant de la frégate Vaccum paraissait
déjà beaucoup plus zen, sans doute à cause du fait que les expressions de
ceux de son espèce n’étaient pas détectables par des humanoïdes. Et à gauche
d’Antilles, le capitaine de l’escadron Vigraa, était tout simplement
hilare. Voire un humanoïde vert était déjà assez rare dans la galaxie (quoique
que Padsh’bol se rappela bien d’une cousine à la peau bleue… Elle appartenait
à une peuplade éloignée, installée sur la planète Shtrou’pfff, et il ne
l’avait donc jamais beaucoup fréquentée.), mais quand celui-ci riait à george
déployée en faisant apparaître des dents également vertes… Le spectacle
s’avérait en fait plus inquiétant qu’autre chose. La
raison pour laquelle Pasdh’bol faisait face à ce tribunal improvisa lui
revint rapidement en mémoire, quand le commandant repris la parole de sa
voix rocailleuse « -Ainsi,
vous niez avoir été au courant des intentions de votre pilote quand celui-ci
à… éperonné un vaisseau-cargo qui se rendait ? -Euh…
oui Commandant Babar… -Bapar !
rectifia pour la troisième fois le Calamarien. -Bapar…
excusez moi. Mais les ordres étaient seulement de prendre possession du
vaisseau, je n’avais pas précisé les moyens à employer… Peut-être Kashraak
a-t-il cru qu’enfoncer le cockpit du vaisseau avec sa navette était un bon
moyen de mettre hors d’état de nuire l’équipage. -Et aussi
un bon moyen pour empêcher tout interrogatoire ! intervint Antilles. On
avait une frégate sur place et tout un escadron de A-Wings ! A quoi il à
pensé votre génie ? Que les pirates étaient aussi suicidaires que
lui ? -Toujours
est-il, repris Bapar, que l’action de votre subordonné n’à pas faciliter, et
de loin, les opérations de récupération de ce cargo ! Je sais bien que
vous n’êtes pas personnellement responsable, mais je vous serez gré de
sanctionner votre pilote à la mesure de ses fautes. Sans parler de vos autres
pilotes, qui ont cru bon de faire sauter tout les appareils d’environnement
atmosphériques du vaisseau… -Les
techniciens ont ADORES travailler en apesanteur pour récupérer tout le
matériel… » murmura d’une voix glaciale Antilles. Reprenant
son rire nerveux, le capitaine de l’escadron Vagraa intervint enfin. « Ne
soyez tout de même pas trop dur avec lui !! Lui et ses pilotes vous ont
quand même bien tirés d’affaire. Bon, mon escadron n’est pas pour rien non
plus dans le succès de l’opération,
je l’avoue… mais enfin il fallait bien aborder ce vaisseau d’une
manière ou d’une autre. La méthode viendra avec l’expérience ! » Avec
un murmure de désapprobation (Pasdh’bol cru entendre « la plus courte
sera la mieux ! »), Antilles se leva, bientôt imité par tous les
autres. Après avoir encore réitéré une bonne dizaine de fois ces excuses,
Padsh’bol ressortit enfin du bureau du commandant Bapar. Un
« ouf ! » de soulagement allait sortir de sa bouche quand
Kashrak jaillit de derrière un mur en silence. Ravalant un hocquet de
surprise, Padsh’bol fit face au grand reptilien. Le Trandoshan demanda avec son accent sifflant : « Alors,
qu’ont-ilssss décccccidés ? » Essayant
de prendre un air important et digne, Padsh’bol bomba le torse pour
répondre : « -Vous
serez informé en temps utile des sanctions prises à votre encontre, pilote.
En attendant, vous êtes consignés dans vos quartiez. -Vous
êtessss ssssûr ? fit Kashrak en s’approchant de façon menaçante de
son supérieur. J’avais jussstement des courssses à faire… -Bon
ben vous serez consignés après, alors ! répondit Padsh’bol, en sueur
devant les griffes massives du Trandoshan. De 23h à 5h ça vous va ?? -Bien…
Comme vous voudrez Chef… » Bien
plus lentement qu’il n’était arrivés, Kashrak repartit d’où il était venu. Parvenant
enfin à pousser ce soupir de soulagement qu’il retenait depuis bientôt un
quart d’heure, Pasdh’bol s’écroula contre le mur du couloir en se demandant
pour la énième fois pourquoi il avait pas un de ces jolis escadrons dont les
holos de propagande de l’Alliance vantait la discipline et le respect des
supérieurs hiérarchiques. Il allait se relever quand Antilles sortit du
bureau du commandant. Instantanément les yeux du leader de l’escadron Rogue
prirent leur teinte meurtrière, et il prit soin de piétiner les deux jambes
de Padsh’bol, toujours à terre, avant de continuer dans le couloir. Padsh’bol
ne pût qu’émettre un faible « à bientôt ! ». Mais à ces mots,
Antilles se retourna. Le visage si rouge que Padsh’bol s’attendait à le voir
exploser. Ses lèvres bougeaient sans émettre de sons : il devaient
chercher ses mots ! Enfin, il dit un mot, un seul : « JAMAIS !!!!!!!! » Les
échos commençaient à peine à disparaître qu’Antilles et tout l’escadron Rogue
avaient déjà sautés en hyperespace. N’ayant
plus qu’une seule idée, se coucher pour échapper à cette journée de merde,
Padsh’bol se releva. Quand il entendit des pas, il se précipita vers les
escaliers. Il n’avait vraiment pas envie de croiser qui que ce soit, et
surtout pas un de ses propres pilotes, kamikases en puissance. Il eut beau
avancer vite, les pas derrière lui semblaient le suivre. Il se mit à courir
franchement, le bruit de ses bottes résonnant sur les escaliers mécaniques
quand il se mit à monter les étages vers le hangar du vaisseau. Après une
exclamation de surprise, son poursuivis se mit lui aussi à courir. Arrivant
enfin à sa chambre, à deux pas des hangars et de son X-Wings, Padh’bol s’y
précipita et claqua la porte avec rapidité. Il entendit juste : « Cap…
OUUIALLE !!!!!!!! » Avec
un soupir de désespoir, il ouvrit la porte d’un coup de pied et hurla : « QUOI
ENCORE ?????!!!!!!!!!!!! » Un
gémissement lui répondit, d’en bas. Là, un jeune humain essayait de se tenir
à la fois sa main droite en sang, et son front marqué d’une empreinte
profonde et carré. Padsh’bol se retourna brièvement pour vérifier… oui,
c’était bien l’empreinte de sa porte. Sans le moindre remord, il s’adressa au
blessé : « Qu’est-ce
tu me veux ? » Entre
deux gémissements, l’humain lui répondit : « -C’est
vous le capitaine Pasdh’bol, commandant de l’escadron Golmon ?? -Ouaiiiis…
et alors ? -Bah…
je vous est suivis, mais je voulais pas vous crier après… j’étais pas
sûr ! S’aurais pû être le commandant, alors… C’aurait quand même été
drôle ! » Et
l’inconnu se mit à rire bêtement, toujours en serrant sa main meurtrie qu’il
avait posé sur son front endolori.
Le bruit faisait penser au hennissement d’un âne, mais il était
entrecoupé de gémissements dû aux blessures du jeune homme. Se couvrant la
tête de ses mains, Pasdsh’bol fit : « -Laissez-moi
deviner… Avec un rire pareil et une telle aptitude à vous bouffer des portes…
Vous êtes un nouveau pilote, c’est ça ? -Comment
vous avez su ? » L’humain
avait l’air sincèrement étonné. Avec un long cri de désespoir, Padsh’bol
rentra dans sa chambre. Il était déjà installé à son bureau (plus précisément
« à se taper la tête contre son bureau », mais bon…) quand l’humain
vint enfin le rejoindre. Il lui tendit un papier sale avant de s’affaler sur
un fauteuil. Arrêtant
de se mutiler, Padsh’bol réunit ses forces pour lire la feuille. C’était un
C.V. . C’était la première fois
qu’il en voyait un au sein de l’Alliance, et cela lui rendit espoir :
peut-être que cet humain n’avait juste pas eu de chance pour la porte et le
reste, peut-être après tout était-ce un élément brillant envoyé à lui par
quelque puissance divine pour remonter le niveau de son escadron ?? Mais
le vague sourire qui lui était venu aux lèvres disparu bien vite. Pour
sans doute la centième fois de la journée, Padsh’bol se senti épuisé. S’inclinant
sur sa chaise à dossier, il contempla l’homme devant lui. Selon la feuille,
il s’appelait Ash. Ash Sassin. Il savait piloter des TIE Fighter, mais n’avais
dû voler qu’une seule fois sur X-Wing. Mais son manque d’entraînement sur les
vaisseau Rebelles n’était pas le pire… « -Ainsi
vous avez à vous seul détruit un Destroyer Stellaire ? -Oh, c’est
une vieille histoire, capitaine ! Ca fait bientôt 15 ans… -Dites-moi :
est-ce par fausse modestie que vous rougissez, où est-ce le fait que vous
ayez réussi cet exploit en arrivant pas à accomplir un décollage standard qui
vous fait honte ? Parce que quand même, même en le faisant exprès j’ai
du mal à saisir comment on peut ainsi arriver à DETRUIRE SON PROPRE VAISSEAU
MERE !!!! -Mais,
euh… vous savez j’ai passé une grande partie de ma jeunesse à Kessel, et les docteurs
ont dit que les épices des mines avaient pû affecter ma morphologie et mes
capacités intellect… enfin rien d’handicapant pour le pilotage, je vous
assure !! -Et c’est
après cet incident que vous vous êtes fait jeter de l’Empire ?? -Ben
en fait, ça s’est passé en pleine bataille, alors j’ai juste eu à atterrir
sur le croiseur Rebelle qui nous faisait face pour être accepté dans vos
rangs. -Et
vous avez réussi ? -Oh, oui ! Vous savez moi j’étais
dans l’Empire sous la contrainte et… -PAS
CA !! L’atterrissage ! -Ah…
Bah j’avais seulement 10% de puissance vu que mon moteur avait déjà explosé dans
le Destroyer… Alors j’étais plus
tellement en phase avec la vitesse de mon chasseur. » Pasdh’bol
regarda avec insistance Ash. « « Booooh,
j’ai peut-être dû assommer un ou
deux mécaniciens au passage, c’est vrai… » Padsh’bol
allait se lever pour demander des explications au commandant Bapar, quand l’alerte
rouge se déclencha. Il dût donc prendre le chemin des hangars, suivis de près par Ash. Ils étaient les
premiers arrivés, et aussitôt Ash bondit dans un X-Wing. Bousculant trois
appareils dans la manœuvre, il réussit à faire élever l’engin pour sortit
comme une flèche du hangar. Le
bruit des réacteurs empêcha le fougueux pilote d’entendre les cris de Padsh’bol
derrière lui : le chasseur « emprunté » par Ash était celui du
Twi’lek !! Avec un cri de rage, Padsh’bol se précipita sur un des
A-Wings renversé et s’employa à le faire décoller. Que l’alerte soit une
menace réelle ou un exercice, il était bien déterminé à faire usage de ses
lasers… |